La réflexion critique sur ce qui s’est passé depuis environ 30 ans – depuis Thatcher et Reagan – est loin d’être arrivée à maturité, mais elle s’avère absolument nécessaire tant le syndrome TINA semble avoir neutralisé l’action politique. Le libéralisme est déjà en lui-même une idéologie si ambiguë que parler de néolibéralisme semble ajouter à la confusion. Une question fondamentale est pourtant de savoir si ce dernier n’est qu’une simple radicalisation du libéralisme classique.
Paru dans la revue Les Nouvelles d’Archimède n°58