Sur les scènes internationale et nationale, nous sommes saisis par la confrontation de la politique à l’impuissance. Que ce soit à propos de l’Égypte ou de la Syrie, les États-Unis sont apparus d’une faiblesse inattendue. Quant au rôle politique de l’Union européenne, il brille par son absence. Concernant la politique intérieure, la gestion politique de la crise économique tend à se réduire à la déclinaison des normes fixées par la Commission européenne, avec quelques ajustements à la marge. En France, Marseille est devenue le miroir grossissant de l’impuissance des pouvoirs publics, tant pour le problème du chômage que pour ceux de l’exclusion et de l’insécurité. À l’inverse, la montée en puissance d’autres types de suprématies accentue cette crise du politique.
Paru dans la revue Les Nouvelles d’Archimède n°65