Invoquer la justice sociale peut aujourd’hui paraître incongru. Lors de la dernière période électorale, certains n’ont pas hésité à stigmatiser l’assistanat, sous prétexte de s’attaquer aux tabous de la société française, tout en justifiant, dans le même temps, les effets d’aubaine socio-économiques les plus aberrants : rémunérations pharaoniques des patrons du Cac 40, exonération totale des droits de succession, défiscalisation des heures supplémentaires, etc. Exprimer le souci de l’équité tend à être considéré au mieux comme passéiste. Au pire, la revendication de justice sociale est accusée de remettre en cause les libertés et de nous engager sur la voie du totalitarisme. Continuer la lecture de Justice sociale et liberté